Contenu : Cette conférence développe la place jouée par les plantes sauvages au sein des mythologies européennes que sont la mythologie gréco-romaine, la mythologie celte et la mythologie scandinave. Ainsi, en nous plongeant dans les sources disponibles, comme les Eddas ou les récits homériques, nous essayerons de comprendre le rôle symbolique que jouaient certaines plantes dans l’imaginaire des hommes de l’époque. A travers des exemples concrets issus de contextes différents, nous essayerons de dresser des parallèles entre les grands ensembles culturels étudiés, sans pour autant omettre de souligner les potentielles différences. Ainsi, nous nous demanderons pourquoi les jeunes filles enlevées sont fréquemment représentées en train de cueillir des fleurs sauvages, en particulier des lys et des roses. Nous nous pencherons sur les plantes dites « druidiques », comme la Reine-des-près ou le Millerpertuis, utilisées dans le cadre des cérémonies du monde celte. Nous nous questionnerons sur la portée symbolique du gui, plante sacrée et magique par excellence, mais aussi responsable de la mort du dieu Baldr dans la mythologie germano-scandinave. Peut-être même nous intéresserons nous au cas de la sulfureuse belladone, dont le nom latin provient de l’une des trois Moires… Atropos, qui coupe le fil de la vie. A travers de nombreux récits anciens, nous essayerons donc d’émettre des hypothèses sur le rôle symbolique joué par les plantes sauvages dans les mythologies anciennes, afin d’offrir aux participants un point de vue global sur le sujet. Enfin, l’intervention pourra se conclure par les perspectives ouvertes par ce travail, notamment en matière d’écologie, avant de permettre aux participants de poser des questions.

Lieu de la conférence : A déterminer conjointement. Dans l’idéal au sein d’une salle munie d’un rétroprojecteur.

Durée de la conférence : A déterminer conjointement. De 1h30 à 3h.

Âge du public : Adultes et adolescents.

Nombre de personnes : Variable.