Les arbres au coeur de l’imaginaire médiéval : des chansons de geste aux procès de sorcellerie (5e, 2nde).

Contenu : Cette intervention développe la place jouée par les arbres au sein de la culture médiévale, tout en sensibilisant les élèves aux questions d’écologie et de développement durable. Ainsi, en nous plongeant dans les sources de l’époque, nous découvrirons comment les hommes et les femmes du Moyen Âge concevaient le rôle des arbres dans la formation et le fonctionnement du monde, mais aussi leur composante symbolique. Nous nous intéresserons par exemple au pin qui surplombe la fontaine de Barenton, en forêt de Brocéliande, ou encore à celui sous lequel mourut le chevalier Roland au col de Roncevaux. Nous nous pencherons aussi sur les arbres qui peuplent le verger merveilleux du « Roman de la Rose », ou encore sur le rôle des pommes et du célèbre noyer de Bénévent dans l’image de la sorcière. Nous nous demanderons pourquoi il est tant fait mention de jeunes filles endormies sous des tilleuls, ou encore de chêne sur lesquels les chevaliers accrochent leurs armes. Peut-être parcourrons-nous aussi l’enfer de Dante, où poussent des ifs parfaitement à leur place. A travers des récits anciens, nous essayerons donc de comprendre le rôle symbolique joué par les arbres au Moyen Âge, offrant ainsi aux élèves un point de vue original et méconnu sur une période étudiée dans leur programme scolaire. Enfin, l’intervention pourra se conclure par les perspectives ouvertes par une telle approche, notamment en matière d’écologie et de protection de l’environnement, avant de permettre aux élèves de poser des questions.

Lieu de l’intervention : A déterminer conjointement. Dans l’idéal au sein d’une salle munie d’un rétroprojecteur.

Durée de l’intervention : A déterminer conjointement. De 1h30 à 3h.

Niveau approprié : Cette intervention est particulièrement adaptée à des élèves de 5e ou de 2nde afin de faire le lien avec leur programme, en particulier en Histoire. La teneur des explications et le contenu de la présentation s’adapte bien sûr au niveau des élèves.

Nombre de personnes : Une ou plusieurs classes, en fonction des possibilités logistiques.

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